Arrêt de la Cour de cassation, chambre criminelle du 25 février 2009, n° 08-80314 relatif à la connaissance de faits litigieux par l’expert-comptable et le commissaire et comptes

Pub. Officielle | Jurisprudence
PRATIQUES PROFESSIONNELLES | 25/2/2009
 
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Revue Lamy droit des affaires, 06/2009, n° 39, p. 10-12 |Gestion & Finances publiques, n° 2, 02/2010, p. 160
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99935
Résumé
Les dirigeants de deux sociétés ont été condamnés par la Cour d'appel de Versailles (arrêt du 22 novembre 2000) pour abus de biens sociaux, escroqueries, faux et usage. L'expert-comptable de ces deux sociétés a été reconnu complice des agissements de ses clients. Le commissaire aux comptes a quant à lui été relaxé en appel.
Dans son arrêt du 25 février 2009 (n° 08-80314), la Cour de cassation, approuve la Cour d'appel et précise que l’expert-comptable a progressivement découvert et eu connaissance des détournements de ses clients. En revanche, concernant le commissaire aux comptes, la Cour de cassation suit le raisonnement de la Cour d'appel mais, contrairement à cette dernière qui l’avait relaxé, elle estime que le professionnel a nécessairement eu connaissance, dans le cadre de sa mission, des faits délictueux de ses clients. La chambre criminelle casse donc l'arrêt de la Cour d’appel de Versailles sur ce point.


Mots clés
COMMISSAIRE AUX COMPTES | EXPERT COMPTABLE | COMPLICITE | REVELATION DES FAITS DELICTUEUX | ABUS DE BIENS SOCIAUX | FRAUDE FISCALE
Voir aussi
La responsabilité pénale de l'expert-comptable et du commissaire aux comptes
Article | Article de revue
Revue Française de Comptabilité | 00/11/2009

 
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